Voiture électrique : l’une des plus grandes mines de lithium sera en France

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mine de lithium à Beauvoir

Le groupe Imerys l’a annoncé lundi, ils vont exploiter une mine de lithium à Beauvoir, dans l’Ouest de la France. Ce complexe va pouvoir alimenter plus de 700 000 voitures électriques chaque année. 

C’est le projet « Emili ». D’ici 2027, un immense gisement de lithium va être ouvert par la multinationale française, Imerys. Un milliard d’euros a été investi dans cette mission après 18 mois d’études. Avant d’aller plus loin, clarifions certains points…

Qui est Imerys ? 

Créé en avril 1880, c’est une société française multinationale concentrée sur la production et transformation de minéraux industriels. Son siège est situé à Paris. 

C’est quoi le lithium ?

lithium Beauvoir
©Géologie Québec – du lithium

Le lithium est un élément chimique. De symbole Li et de numéro atomique 3, c’est un métal alcalin. C’est une matière indispensable dans la création des batteries des voitures électriques. Les mines de lithium étaient encore lointaines il y a peu de temps, au Chili, en Chine, ou encore, en Australie. La fabrication des batteries s’accroît en Europe, donc un nouvel enjeu est apparu : rapprocher les mines de lithium. D’ici 2030, la demande de lithium pourrait être multipliée par 18, et par 60 en 2050. D’où l’ouverture de plusieurs mines en Europe, comme par exemple en Serbie. 

Avec le boum des voitures électriques, la question écologique s’intensifie. Sauf que pour extraire le lithium, il faut le séparer, le purifier de façon chimique, et cela, avec beaucoup d’eau. Le souci, c’est que certaines matières polluantes s’échappent à travers ce processus. Dans une mine, de l’arsenic, une matière très toxique, a déjà été trouvé, tuant toutes végétations aux alentours. 

Le lithium à Beauvoir : une mine d’or 

Sur ce site, Imerys compte produire 34 000 tonnes d’hydroxyde de lithium chaque année. Et ce, pendant au moins 25 ans. Ceci répondrait aux besoins de 700 000 véhicules électriques par an. Il faudra attendre la fin des phases de laboratoire et de pilote industriels, pour le début de ce projet en 2028. Pour être « respectueux de l’environnement et des populations locales », la société ne doit pas presser l’exploitation de ce gisement. C’est pas moins de 1000 postes qui seront créé pour la réalisation du projet Emili. Avec l’ouverture de cette mine à Beauvoir,  d’ici quelques années, nous pourrions avoir des batteries 100 % françaises. 

À retenir :

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